Les migrants (...)
20 janv. 2023Un poème de Mod GUY sur Short Edition...
Les Migrants...
L'enfant a agrippé le maillot de son père
Tout au fond de ses yeux se reflète la mer
Et l'intense terreur de l'immensité noire
La sombre nuit sans fin sans manger et sans boire.
Tout au fond de ses yeux se reflète sa mère
Son sourire éclatant d'avant l'horrible guerre
Un sanglot le secoue au souvenir atroce
De ces hommes venus pour la prendre de force.
Son sourire éclatant d'avant l'horrible guerre
Disparait à jamais, reste l’image amère
De ce temps révolu englouti dans la peur
Au fond de ce bateau, tout au fond du malheur.
Disparait à jamais cette image si chère,
Et restent la terreur, l'impuissante colère
Et aussi cet espoir en une vie meilleure
Dans un pays nouveau qui offre le bonheur.
Et restent la terreur, l'impuissante colère
Les soupirs des mourants, le regard de son père
Les vagues terrifiantes, les odeurs de la mort
Ces cadavres sans vie jetés par dessus bord.
Les soupirs des mourants, le regard de son père
Les sanglots des enfants qui appellent leur mère
Le bruit est terrifiant sous l'immense ciel noir
Mieux vaut risquer la mort que vivre sans espoir.
Les sanglots des enfants qui appellent leurs mères
Retentissent au loin par delà les frontières
Où des rires d'enfants jaillissent sans raison
Sinon la joie d'avoir pour soi une maison
Retentissent au loin par delà les frontières
Les détresses des peuples, aujourd’hui comme hier
La vague de migrants crie de peur et de faim
Implorant les humains de leur tendre la main.
Mod GUY
🧐: Le poème en MAJUSCULES...
L'ENFANT A AGRIPPÉ LE MAILLOT DE SON PÈRE
TOUT AU FOND DE SES YEUX SE REFLÈTE LA MER
ET L'INTENSE TERREUR DE L'IMMENSITÉ NOIRE
LA SOMBRE NUIT SANS FIN SANS MANGER ET SANS BOIRE.
TOUT AU FOND DE SES YEUX SE REFLÈTE SA MÈRE
SON SOURIRE ÉCLATANT D'AVANT L'HORRIBLE GUERRE
UN SANGLOT LE SECOUE AU SOUVENIR ATROCE
DE CES HOMMES VENUS POUR LA PRENDRE DE FORCE.
SON SOURIRE ÉCLATANT D'AVANT L'HORRIBLE GUERRE
DISPARAIT À JAMAIS, RESTE L’IMAGE AMÈRE
DE CE TEMPS RÉVOLU ENGLOUTI DANS LA PEUR
AU FOND DE CE BATEAU, TOUT AU FOND DU MALHEUR.
DISPARAIT À JAMAIS CETTE IMAGE SI CHÈRE,
ET RESTENT LA TERREUR, L'IMPUISSANTE COLÈRE
ET AUSSI CET ESPOIR EN UNE VIE MEILLEURE
DANS UN PAYS NOUVEAU QUI OFFRE LE BONHEUR.
ET RESTENT LA TERREUR, L'IMPUISSANTE COLÈRE
LES SOUPIRS DES MOURANTS, LE REGARD DE SON PÈRE
LES VAGUES TERRIFIANTES, LES ODEURS DE LA MORT
CES CADAVRES SANS VIE JETÉS PAR DESSUS BORD.
LES SOUPIRS DES MOURANTS, LE REGARD DE SON PÈRE
LES SANGLOTS DES ENFANTS QUI APPELLENT LEUR MÈRE
LE BRUIT EST TERRIFIANT SOUS L'IMMENSE CIEL NOIR
MIEUX VAUT RISQUER LA MORT QUE VIVRE SANS ESPOIR.
LES SANGLOTS DES ENFANTS QUI APPELLENT LEURS MÈRES
RETENTISSENT AU LOIN PAR DELÀ LES FRONTIÈRES
OÙ DES RIRES D'ENFANTS JAILLISSENT SANS RAISON
SINON LA JOIE D'AVOIR POUR SOI UNE MAISON
RETENTISSENT AU LOIN PAR DELÀ LES FRONTIÈRES
LES DÉTRESSES DES PEUPLES, AUJOURD’HUI COMME HIER
LA VAGUE DE MIGRANTS CRIE DE PEUR ET DE FAIM
IMPLORANT LES HUMAINS DE LEUR TENDRE LA MAIN.
MOD GUY
Le poème en PDF adapté à la lecture en minuscules et en MAJUSCULES...
Le poème bientôt mis en voix:
"Les Migrants" est publié sur ce blog avec l'autorisation de son Auteure, Marie-Odile...
Encore une fois, le Hasard fait bien les choses 😉...
Le poème a été publié initialement sur le site:
( Photo Mittchel Alcantara )
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