Ce n'est pas parce qu'on est en hiver qu'il ne faut pas penser à l'été... et oublier que ce blog  pédagogique n'était pas à son origine exclusivement réservé aux Ateliers de Français des Restos du Cœur...

Alors d'abord, si nous regardions cette histoire en vidéo :

Et nous vous proposons  de commencer  aujourd'hui la lecture du conte original d'Andersen:

Le vilain petit canard...

Que la campagne était belle ! On était au milieu de l’été ; les blés agitaient des épis d’un jaune magnifique, l’avoine était verte, et dans les prairies le foin s’élevait en monceaux odorants ; la cigogne se promenait sur ses longues jambes rouges, en bavardant de l’égyptien, langue qu’elle avait apprise de madame sa mère. Autour des champs et des prairies s’étendaient de grandes forêts coupées de lacs profonds.

Oui vraiment, la campagne était bien belle. Les rayons du soleil éclairaient de tout leur éclat un vieux domaine entouré de larges fossés, et de grandes feuilles de bardane descendaient du mur jusques dans l’eau ; elles étaient si hautes que les petits enfants pouvaient se cacher dessous, et qu’au milieu d’elles on pouvait trouver une solitude aussi sauvage qu’au centre de la forêt. Dans une de ces retraites une cane avait établi son nid et couvait ses œufs ; il lui tardait bien de voir ses petits éclore. Elle ne recevait guère de visites ; car les autres aimaient mieux nager dans les fossés que de venir jusque sous les bardanes pour barboter avec elle.

[...]

La suite ici bientôt...

 

Le texte lu  par Alain L : 

🧐: Le même texte en Majuscules...

LE VILAIN PETIT CANARD

QUE LA CAMPAGNE ÉTAIT BELLE ! ON ÉTAIT AU MILIEU DE L’ÉTÉ ; LES BLÉS AGITAIENT DES ÉPIS D’UN JAUNE MAGNIFIQUE, L’AVOINE ÉTAIT VERTE, ET DANS LES PRAIRIES LE FOIN S’ÉLEVAIT EN MONCEAUX ODORANTS ; LA CIGOGNE SE PROMENAIT SUR SES LONGUES JAMBES ROUGES, EN BAVARDANT DE L’ÉGYPTIEN, LANGUE QU’ELLE AVAIT APPRISE DE MADAME SA MÈRE. AUTOUR DES CHAMPS ET DES PRAIRIES S’ÉTENDAIENT DE GRANDES FORÊTS COUPÉES DE LACS PROFONDS.

OUI VRAIMENT, LA CAMPAGNE ÉTAIT BIEN BELLE. LES RAYONS DU SOLEIL ÉCLAIRAIENT DE TOUT LEUR ÉCLAT UN VIEUX DOMAINE ENTOURÉ DE LARGES FOSSÉS, ET DE GRANDES FEUILLES DE BARDANE DESCENDAIENT DU MUR JUSQUES DANS L’EAU ; ELLES ÉTAIENT SI HAUTES QUE LES PETITS ENFANTS POUVAIENT SE CACHER DESSOUS, ET QU’AU MILIEU D’ELLES ON POUVAIT TROUVER UNE SOLITUDE AUSSI SAUVAGE QU’AU CENTRE DE LA FORÊT. DANS UNE DE CES RETRAITES UNE CANE AVAIT ÉTABLI SON NID ET COUVAIT SES ŒUFS ; IL LUI TARDAIT BIEN DE VOIR SES PETITS ÉCLORE. ELLE NE RECEVAIT GUÈRE DE VISITES ; CAR LES AUTRES AIMAIENT MIEUX NAGER DANS LES FOSSÉS QUE DE VENIR JUSQUE SOUS LES BARDANES POUR BARBOTER AVEC ELLE.

 

🧐: Extrait de Contes d'Andersen  traduction par David Soldi... 

Texte du conte complet ici ...

 
 
De la bardane:
bardane1.jpg

 

Un exercice en ligne avec Hot Potatoes:

À votre disposition  aussi un Questionnaire à Choix Multiple (QCM)  au format Pdf grâce à RallyLect de Cyrille Largillier ...

Il est aussi possible de le compléter (une fois téléchargé...) directement avec Adobe Reader sur un ordi  si vous préférez ou si vous ne pouvez pas utiliser la version papier ...

Source:

 

À suivre...

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