Liberté-Egalité-Fraternité!!!

65.000 !!!!
LIBERTE , EGALITE, FRATERNITE;

LIBERTE j’écris ton nom. Ici, je te vis pleinement. Nous sommes libres de nous rassembler via F.B.. Nous voulons être libres de nous exprimer. Que serait une démocratie qui imposerait à ses professeurs de se taire ? Quid des années de plomb qui menaceraient si nos plumes étaient entravées par une volonté de nous briser les ailes de toute littérature constructive que nous voudrions mettre en œuvre ? Liberté pédagogique n’est pas un concept démagogique : nous souhaitons tous que les réformes actuelles et à venir soient pensées et réfléchies afin d’améliorer l’éducation nationale. Une vision libérale de notre outil de travail n’est pas celle qui nous semble la plus adéquate pour rendre un maximum de services à notre public enseigné. Où est la liberté d’un élève qui pourrait prendre plein d’options sur le papier mais qui dans la réalité serait fortement contraint par l’offre de son établissement de rattachement géographique ? Que nous soyons libres de progresser, quel que soit l’endroit où nous étudions en France et que nous brisions enfin les chaînes d’un certain déterminisme géographique …

EGALITE. Depuis le début de ce groupe nous avons mis en avant l’isonomie qui prévaut ici. Toutes les voix comptent, toutes peuvent s’exprimer quel que soit leur horizon de départ. Seule importe cette volonté que le système éducatif redevienne plus égalitaire. La raison première de notre réunion ici, nous qui avons développé un certain rejet de la « réunionite », c’est un constat que nous partageons tous et toutes. Notre salaire laisse apparaître une inégalité de traitement évidente entre le travail réel et sa rémunération. Les comparaisons avec les autres cadres sont cruelles. Celles avec les autres pays de l’OCDE sont affligeantes. Quid de l’égalité des chances promises par l’école de la République quand dans telle école rurale, on aspire à étudier à 32, quand dans tel ou tel groupe, les appels à inclusion, différenciation se couplent à des effectifs qui rendent la mission à tout le moins extrêmement compliquée. Que nous soyons tous égaux dans nos possibilités de progresser, quel que soit l’endroit où nous étudions en France et que nous brisions enfin les chaînes d’un certain déterminisme social …

FRATERNITE. Que faisaient les membres du CNR en pleine guerre ? Ils réfléchissaient à la sécurité sociale ! Notre mouvement a réuni une partie de tous ceux et celles qui font le plus beau métier du monde. Tous et toutes se sont donnés la main virtuellement de la petite section à l’université. Lorsque d’autres métiers se sont présentés à nos portes : CPE , AED, AESH, CDE, personnels administratifs (et j’en oublie), pendant qu’on se regardait, eux nous disaient : « heu, si vous ne parlez pas de nous, personne ne le fera jamais »… Et nous avons évidemment élargi le cercle puisque les mains sont tendues depuis le premier jour. On tend même la paume pour que les interlocuteurs puissent y lire : STOP. Stop à cette précarisation croissante qui menace beaucoup de personnes dans l’éducation nationale. Un(e) contractuell(e), payé(e) au lance-pierre souhaite-t-il voir son cas se multiplier ? La destruction du nombre de postes, remplacés par des heures supplémentaires et plus de contractualisation va-t-elle dans le sens d’une amélioration ? Nous ne le pensons évidemment pas ! Il y a quelque chose de pourri au royaume de l’Education. Nous ne sommes pas les premiers à faire ces constats, à l’instar de ce qu’ont pu faire les syndicats, des mouvements comme les gilets jaunes, nous aimerions tant être les derniers…Quel que soit l’endroit où nous vivons en France, que nous brisions enfin l’isolationnisme, les communautarismes et tout autre obscurantisme qui sont autant de poisons dans le corps de notre idéal républicain de fraternité.
LIBERTE EGALITE FRATERNITE ne sont pas de vains mots… Soyez tous et toutes les bienvenus.

Profhg Blois dans le Groupe FB ...